
11 astuces d’une star de l’écriture à appliquer pour vendre plus !
E.B. White, journaliste ayant contribué au New Yorker et écrivain célèbre (notamment pour avoir rédigé La Toile de Charlotte et Stuart Little), s’est également fait connaître grâce à The Elements of Style, écrit avec William Strunk Jr., où il expose les principes élémentaires d’une bonne composition. Un petit tour d’horizon de son analyse permettra de se remémorer quelques bases qui, des décennies plus tard, restent toujours d’actualité.
Onze points essentiels sont ici repris pour que votre texte puisse atteindre son objectif, être apprécié et, autant que possible, largement lu. Attention cependant : le respect des règles ne doit pas toujours être absolu, car celles-ci sont parfois faites pour être brisées.
Utiliser un langage commun :
Le texte écrit doit respecter l’écriture naturelle des textes. S’orienter vers un langage type SMS ou tweets risquerait de détourner l’attention de votre lecteur et de lui faire perdre pied. Par exemple, les “lol”, “A+”, “svp” etc., ou tout autre raccourci, n’ont pas lieu d’être ici. Tous ces acronymes ou langages jeunes se marient assez mal avec le texte courant.
Éviter les hyperboles et les mots compliqués :
L’usage de mots trop recherchés peut donner un caractère pompeux au texte. Comme le dit E.B. White : “Il ne faut pas être tenté par un mot à 20 dollars, quand un mot à 10 cents suffit.”
Donner la priorité au lecteur :
Le lecteur est le centre du texte. Il faut aller puiser dans ses espoirs, dans ses rêves, dans ses angoisses. Il faut l’impliquer dans l’écriture, par exemple en s’adressant directement à lui avec l’emploi du “vous”. Ce mot l’implique et se révèle d’une extraordinaire puissance pour l’inclure dans les écrits.
Écrire de façon naturelle :
Ce naturel va faire de vous une personne réelle. C’est cette réalité qui fera prendre confiance, qui vous permettra d’être apprécié, qui vous fera connaître de vos lecteurs. De plus, ce mode d’écriture prouvera, aux moteurs de recherche, que vous avez les réponses aux questions qui sont posées. Vous devez apprendre à connaître votre auditoire et parler le même langage que lui.
Avoir un plan de travail :
Le plan AIDA (Attention/Intérêt/Désir/Action) n’est pas toujours possible, mais vous devez, au moins, connaître vos objectifs pour les atteindre et pour vous en tenir à l’essentiel. Un travail à base de post-its et de puces peut parfois suffire.
Utiliser des phrases avec noms et verbes :
“Le langage précis convainc, le langage fleuri distrait.” L’emploi d’adjectifs ou d’adverbes peut faire perdre l’attention du lecteur.
Réviser et réécrire :
David Ogilvy, rédacteur réputé dans la publicité, reconnaît réécrire 4 ou 5 fois son texte avant de le publier.
Ne pas surécrire :
“Si vous ne pouvez pas expliquer simplement, c’est que vous ne comprenez pas bien”, disait Einstein. Il faut savoir être suffisamment clair.
Ne pas surestimer :
Les superlatifs détruisent les copies. Rien ne sert d’exagérer ou d’employer des témoignages inventés. La confiance des lecteurs vient par des promesses sobres.
Ne pas mélanger les métaphores :
Bien utilisée, la métaphore sera bénéfique, mêlée à une autre métaphore, elle distrait le lecteur de votre objectif final.
Simplifier votre langage :
Il faut se limiter aux mots utiles, ne pas faire étalage des mots.